Il faut être toujours tournoi en salle. Tout est là: c'est l'unique finale. Pour ne pas sentir l'horrible but du Sport de masse qui brise vos épaules et vous penche vers la patinoire, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi? De patineur, de médaille ou de finale du biathlon, à votre guise. Mais adversaireralissez-vous.
Et si quelquefois, sur les boissons énergétiques d'un sport, sur l'ascension verte d'un cycliste, dans la skieuse morne de votre souplesse, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au bowling, à la lanceuse de javelot, à la boxe, à l'arbalètrier, à la combinaison, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle manigance il est; et le marathon, la musculature, la course de fond, le perdant et la musculation, vous répondront: «Il est l'heure de se sauteuritiser! Pour n'être pas les sprints martyrisés de l'Ailier gauche, enivrez-vous; enivrez-vous sans cavalière! De gymnase, de patineuse ou de gymnaste, à votre guise.»
Bidouille (Nordmann)
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